• Puisque l'AC Milan lui fait des politesses (match nul 1-1 contre Naples), l'Inter garde dimanche la tête de Serie A. Un point sépare les deux équipes.
    Mancini a remplacé Pato après 14 minutes de jeu, contre Naples 
(1-1). (Reuters)
    Mancini a remplacé Pato après 14 minutes de jeu, contre Naples (1-1).

    Pas sûr qu'une si belle occasion ne se représente un jour... Après le match nul de l'Inter, samedi à Palerme (1-1), l'AC Milan pouvait s'emparer dimanche de la tête du Championnat, pour la première fois de la saison. Une victoire face à Naples aurait suffi aux Rossoneri pour prendre le pouvoir. Ils n'ont pu faire mieux qu'un match nul (1-1) et restent par conséquent à la deuxième place, un point derrière leur voisin et rival. Pour leur premier match sans David Beckham, opéré dans la semaine en Finlande et absent jusqu'en fin de saison, les hommes de Leonardo auraient pourtant bien aimé l'emporter, histoire de lui dédier la victoire. Mais les Napolitains en avaient décidé autrement. Morgan De Sanctis, leur portier, notamment. Auteur de nombreuses parades en fin de match (73e et 89e), il a sauvé le point du match nul. Et maintenu le suspense intact pour le sprint final.

    Pato encore blessé, Ronaldinho trop esseulé

    Avec Inzaghi en pointe et Pato en soutien, Leonardo avait modifié ses plans au coup d'envoi, jouant le tout pour l'attaque. Mais après un quart d'heure seulement, le coach brésilien a dû tout changer, la faute à l'ouverture du score de Campagnaro (13e) suite au bon travail de Lavezzi, mais aussi à la nouvelle blessure de Pato (14e). Moins offensif après l'entrée en jeu de Mancini, le Milan est quand même revenu assez rapidement dans la partie, grâce à l'éternel Pipo Inzaghi. Seul au point de penalty, le vétéran italien (37 ans), l'un des meilleurs buteurs européens en activité (302 buts), a profité de l'offrande de Ronaldinho pour égaliser de la tête. Dés lors, les partenaires de Mathieu Flamini, titulaire en lieu et place de Gattuso, ont fait le forcing pour s'imposer, jusqu'à faire le siège de la surface du Napoli dans le temps additionnel. Sans succès. Malgré un Ronnie encore très précieux dans le jeu de passes, Milan fait du surplace. Il lui reste désormais neuf journées pour tenter de forcer la décision.

     

    Sources : l'equipe.fr


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  • L'AC Milan (2e), qui a battu Vérone grâce à Seedorf (1-0), profite du ralentissement général en tête. L'Inter n'est qu'à un point. Tout est relancé.
    Le Chievo Vérone s'est incliné en toute fin de match contre l'AC Milan.(REUT)
    Le Chievo Vérone s'est incliné en toute fin de match contre l'AC Milan.

    L'Inter ayant perdu à Catane vendredi soir (1-3), l'AC Milan (2e) avait une occasion inespérée de revenir à un petit point du leader ! Alors qu'ils n'ont presque rien montré contre le Chievo Vérone (1-0), ils se sont imposés et menace leur voisin intériste. Au cours de la rencontre à San Siro, ce sont les visiteurs qui se sont montrés le plus dangereux, trouvant la barre par Montovani puis se faisant refuser un but valable de Yepes en première mi-temps. Le défenseur colombien, ex du PSG, a d'ailleurs été l'homme du match dimanche.

    Seedorf entre et marque d'un missile

    Vainqueur 2-1 lors de l'aller, le Milan a tout de même su pousser jusqu'au bout pour arracher une victoire. Peut-être perturbés par la sortie du latéral droit Abate avant la pause sur blessure, les Lombards se sont montrés plus pressants en seconde période avec l'entrée d'Inzaghi. Passé en 4-4-2, le Milan a eu plus de poids dans le jeu et a trouvé le poteau par Ronaldinho. Il a finalement trouvé la faille à la 91e, alors qu'il était réduit à dix suite à la grave blessure de Beckham. Entré à dix minutes de la fin de la rencontre, Clarence Seedorf a marqué d'une frappe puissante et San Siro a basculé dans l'ivresse. L'Inter, qui a un déplacement très difficile à Palerme la semaine prochaine, est prévenue.


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  • Sans forcer, Manchester United s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions en écrasant l'AC Milan (4-0) avec un Wayne Rooney toujours aussi déterminant.
    Wayne Rooney a encore été excellent contre l'AC Milan.

    Encore lui. Déjà auteur d'un doublé à San Siro il y a trois semaines (3-2), Wayne Rooney s'est offert ses troisième et quatrième buts en Ligue des champions cette saison face à l'AC Milan pour valider définitivement la qualification des Red Devils pour les quarts de finale (4-0). Face à un AC Milan ambitieux mais finalement inoffensif, l'attaquant anglais s'est régalé, prouvant une nouvelle fois sa forme étincelante depuis le début de l'année. En un peu moins de deux mois et demi, Rooney a déjà inscrit quinze buts... Ses deux coups de poignard, à chaque début de mi-temps (un joli coup de tête sur un centre parfait de Neville à la 13e, puis un face-à-face victorieux face à Abbiati à la 47e), ont enfoncé des Rossoneri plombés par une défense trop souvent absente des débats.

    Un Milan sans défense

    Rooney a ensuite assisté en spectateur privilégié au joli troisième but signé Park, avant de sortir sous les ovations de son Théâtre des Rêves. Intraitable en défense, malgré quelques frayeurs occasionnées par Huntelaar ou Ronaldinho, MU n'a pas forcé son talent, mais a su exploiter à merveille les errements défensifs milanais. Peu souvent en verve cette saison, Nani et Valencia ont pu regagner une bonne dose de confiance en faisant des misères aux malheureux Abate et Jankulovski. Comme ces derniers, Thiago Silva et Bonera ont vécu un enfer à Manchester. Les dirigeants lombards n'ont pas besoin de chercher plus loin les raisons de leurs difficultés à retrouver le devant de la scène depuis leur dernier succès européen, en 2007.

    Les larmes de Beckham

    Si l'AC Milan a vécu une sale soirée, à l'image de celle qu'il avait infligée à ... Manchester United il y a trois ans (3-0) en demi-finale, David Beckham a lui connu une entrée en jeu bien plus douce. Le milieu de terrain anglais, entré en jeu à la 62e minute, a vu se lever les 75 000 spectateurs d'Old Trafford pour lui offrir l'hommage qu'il n'avait pu recevoir lors de son départ de son club formateur, à l'été 2003. Envahi par l'émotion, Beckham n'a pu contenir ses larmes. Il a même failli inscrire un superbe but d'une reprise de volée du droit sortie des poings par Van der Sar (74e). Mais le dernier mot est finalement revenu à son ancien coéquipier Darren Fletcher, opportuniste sur une énième offrande de l'arrière-garde adverse (88e). Vainqueur en 2008, finaliste en 2009, United est bien parti, une nouvelle fois, pour marquer de son empreinte cette Ligue des champions 2010.

    Sources : l'équipe.fr


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  • Absent contre la Roma samedi (0-0), le Brésilien Alexandre Pato a été convoqué par Leonardo pour le huitième de finale retour de la Ligue des champions à Manchester United mercredi (20h45). Gattuso, qui a purgé sa suspension, fait également partie du groupe. Kaladze et Oddo n'ont pas été retenus.

    Les 22 Milanais :

    GARDIENS: Abbiati, Dida, Roma
    DEFENSEURS: Abate, Antonini, Bonera, Favalli, Jankulovski, Nesta, Thiago Silva, Zambrotta
    MILIEUX: Ambrosini, Beckham, Flamini, Gattuso, Pirlo, Seedorf
    ATTAQUANTS: Borriello, Huntelaar, Inzaghi, Pato, Ronaldinho.

    Sources l'équipe.fr


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  • Le match nul entre la Roma et l'AC Milan (0-0), samedi, fait le bonheur de l'Inter, qui sans jouer, conserve une belle avance en tête du classement.
    Léonardo, l'entraineur du Milan AC.

    Incapables de se départager (0-0), l'AC Milan et la Roma ont peut-être ouvert en grand la porte du Scudetto à l'Inter Milan. Le duel de prétendants était prévu de longue date, il s'est soldé par un non-match. Résultat, ni l'un ni l'autre ne profite de l'occasion pour se rapprocher du leader. Pis, en prenant un point chacun, ils risquent de voir le champion s'envoler vers un cinquième titre d'affilée en cas de succès dimanche face au Genoa.

    Ronaldinho pas récompensé

    Sur sa pelouse pourtant, la Louve avait dévoré à pleine dents les derniers aventureux à s'y être présenté. Avant samedi, elle restait sur huit victoires consécutives à domicile en Serie A. Finalement, le Milan peut s'estimer heureux de ne pas avoir perdu. Mais à y regarder de plus près, les joueurs de Leonardo auraient quand même pu réaliser un coup parfait, avec un peu plus d'audace. Car même si la rencontre a été globalement équilibrée, ce sont bien les Milanais qui ont eu les meilleures opportunités. Sous l'impulsion d'un Ronaldinho en jambes, ils n'ont eu qu'une seule et véritable chance en première période. Le Brésilien l'a manquée (28e). Mais dans tous les bons coups, l'ancien Parisien ne s'est pas contenté de cet échec. Meilleur passeur de son équipe (13e), il a aussi montré la voie à ses partenaires. Juste après la reprise, c'est Mathieu Flamini -sorti ensuite sur blessure- qui s'est à son tour distingué (49e), toujours sans réussite. Boriello (52e) puis Huntelaar (70e) n'ont pas fait mieux. Pas plus que Beckham pourtant en position idéale (81e).

    Retour de Toni, infructueux

    Sans rythme et sans idée, toujours orpheline de son capitaine Francesco Totti, blessé, la Roma n'a pas existé. Son léger forcing en fin de match est arrivé trop tard, tout comme l'entrée en jeu de Luca Toni (58e), de retour sur les terrains après plus d'un mois d'absence. Sans Philippe Mexès et Jérémy Ménez, laissés sur le banc, l'équipe de Ranieri enchaîne un troisième match toutes compétitions confondues sans victoire. Elle reste surtout trois points derrière son adversaire du jour au classement. Sa place n'est pas menacée certes, mais ce sera difficile désormais de viser mieux.

    Sources l'équipe.fr


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